Palais Knossos Héraklion Crète

Une île mythique

© Pixabay/Leonhard Niederwimmer

Palais de Knossos Héraklion Crète

Une île mythique

Près de trois millénaires après Hésiode et Homère, la Grèce est toujours associée à sa mythologie, ses dieux, ses héros et leurs tragédies. Un imaginaire au sein duquel la Crète tient une place prépondérante.

La Crète est une villégiature incontournable pour qui aime la mythologie grecque. Théâtre de nombreux mythes parmi les plus connus, elle les raconte à ses visiteurs à travers ses vestiges, ses artefacts et parfois même ses paysages. C’est ainsi que l’on peut visiter non pas une, mais deux grottes où Zeus, qui, en plus de faire jaillir la foudre, semble avoir eu le don d’ubiquité, aurait vu le jour ! L’une est située tout près du village de Psychro, sur le plateau de Lassithi, dans le sud-est de l’île. L’autre est au cœur de la Crète, sur les flancs du mont Ida, le plus haut sommet insulaire. 

Toujours vert !

Le roi des dieux olympiens est également associé à un platane pas comme les autres : celui-là reste éternellement vert, à la différence de ses congénères qui, pour rappel, sont des arbres à feuilles caduques. Il est l’une des curiosités du site archéologique de Gortyne, l’antique capitale de la Crète romaine. Il faut le savoir cependant : il n’a rien d’unique. On recense une trentaine de spécimens similaires sur toute l’île, tous issus d’une même essence endémique, baptisée platanus orientalis variété cretica. Une mutation génétique ? Certainement. Sauf que les îliens s’accrochent à une explication bien différente : selon eux, la persistance du feuillage du platane de Gortyne est d’origine divine. Ils prétendent en effet que l’arbre a gagné son ramage éternellement verdoyant après avoir abrité les amours de Zeus et d’Europe.

À LIRE AUSSI :

L’histoire en quelques mots ? Du haut du mont Ida, Zeus aperçoit sur les rives de la Phénicie (l’actuel Liban) la plus belle des princesses : Europe. Entourée de quelques amies, la jeune femme cueille innocemment des fleurs. Fou de désir, le dieu imagine un stratagème pour le moins tordu : il se change en un magnifique taureau d’une blancheur éclatante, doux et docile, et se transporte tout près de son élue. Sa beauté et son calme inspirent aussitôt confiance à la jolie Levantine qui s’approche, caresse l’animal, puis, intriguée, s’assoit sur son dos. À peine est-elle installée que le taureau bondit vers la mer pour une folle traversée jusqu’à la Crète. Incapable de descendre, Europe se cramponne à ses cornes, effrayée bien que Zeus finisse par lui dévoiler sa véritable identité et l’assure qu’il ne veut lui faire aucun mal. Sitôt arrivé sur les rivages crétois, près de Gortyne, le dieu des dieux reprend forme humaine et s’unit à Europe, sous le fameux platane. #MeToo !

Platane de Zeus et Europe Gortyne Crète

Le platane de Zeus, sur le site archéologique de Gortyne (© Adobe Stock/Viliam)

Privé de sorties !

Il existe un autre site mythique à proximité de Gortyne : la grotte du Labyrinthe (malheureusement fermée au public, depuis plusieurs années). Connu des Crétois depuis toujours, exploré par les archéologues dès le XIXe siècle, ce réseau complexe de galeries souterraines serpente dans les profondeurs de la colline de Messara, près du village de Kastelli. Au total, il compte 2 500 mètres de chambres et tunnels, tous creusés par l’homme. Sa vocation la plus vraisemblable ? C’est une carrière dans laquelle les habitants de Gortyne ont puisé les tonnes de pierres nécessaires à l’expansion de leur cité, à la construction de ses thermes, de son hippodrome, de son théâtre, de son odéon, de ses aqueducs… Mais là encore, les locaux, voire même quelques érudits, renient l’évidence pour associer l’endroit à un épisode mythologique : celui du Labyrinthe.

Pour comprendre, retournons sous le platane de Gortyne sous lequel Zeus et Europe ont pique-niqué à moitié. De leur union naissent trois fils, dont Minos, premier roi de Crète. Pour prouver à son peuple qu’il a l’écoute des dieux, celui-ci demande à tonton Poséïdon de lui offrir un taureau blanc, non sans lui promettre de le sacrifier en retour pour célébrer la prodigalité du dieu des océans. Ce dernier s’exécute, le peuple est en extase et le taureau, lui, est… sauvé ! Minos, trouvant l’animal digne de sa majesté, décide en effet de le garder dans son étable et conduit un vulgaire bestiau jusqu’à l’autel sacrificiel. Vexé par cette substitution, l’oncle prend sa revanche en jetant un sort à Pasiphaé, l’épouse de son insolent neveu : il inspire à la reine un désir fou pour le bovidé. Celle-ci s’en va donc trouver Dédale, un architecte athénien, pour qu’il lui invente une machine propre à satisfaire ses pulsions zoophiles. Le Grec construit alors une vache en bois recouverte de peau, dans laquelle Pasiphaé se glisse pour offrir son intimité à la virilité taurine. Manque de bol, la dame tombe enceinte et accouche d’un adorable bambin : le Minotaure, un homme à tête de taureau qui ne se nourrit que de chair humaine. Minos convoque le même Dédale et lui commande une prison dont le monstre ne saurait sortir. Ce que l’architecte fait en créant son Labyrinthe, une structure gigantesque et complexe, pleine de couloirs, de culs-de-sac et de détours.

Minotaure mythologie Crète

Knossos, un vaste dédale

Les souterrains de la colline de Messara sont-ils vraiment les gardiens du Minotaure ? On peut parier que non. Ont-ils au moins inspiré le mythe ? Sans doute pas davantage, l’histoire de Dédale circulant avant même que le premier bloc de calcaire ne soit extrait de cette vaste carrière. Le Minotaure et consort ne seraient donc que pures inventions ? Pas nécessairement. Il est fort possible que cet imaginaire ait pris racine non loin d’Héraklion, la capitale crétoise, sur la colline de Kephala, là où, en 1900, sir Arthur Evans, un archéologue britannique, a mis au jour le plus ancien palais royal d’Europe : celui de Knossos. À son zénith, vers 1500 avant Jésus-Christ, cet ensemble monumental s’étendait sur plus de 20 000 m2 et comptait la bagatelle de 1 300 pièces différentes, reliées les unes aux autres par un enchevêtrement de galeries et d’escaliers. Si l’on en croit certains récits d’époque, on avait toutes les chances de s’y perdre si l’on n’était pas accompagné par un membre du palais. Découvrant cette complexité au fil de ses fouilles, Evans a développé une théorie audacieuse : le palais royal n’est autre que le Labyrinthe originel, l’endroit qui, à défaut d’abriter le roi Minos et son therianthrope de beau-fils, a décidé de la fable du Minotaure et de sa prison infernale.

© Unsplash/Qingqing Cai (1), Martijn Vonk (2&3) - Pixabay/Götz Friedrich (4)

Il est aujourd’hui très facile de quitter le palais de Knossos. En revanche, à certaines périodes de l’année, quand la Crète fait le plein de vacanciers, il est bien plus difficile d’y entrer ! Il est d’ailleurs conseillé de s’y rendre de très bonne heure, sur le coup des huit heures (neuf en hiver), pour profiter du site dans un calme et une lumière propices à la découverte de son architecture, de sa célèbre salle du trône et des nombreuses fresques colorées qui capturent des scènes de vie quotidienne ou des cérémonies rituelles. Des vestiges qui, parfois, semblent trop beaux pour être vrais. Normal, ils ne le sont pas tout à fait ! Evans a ripoliné et cimenté pas mal de décors pour donner du lustre à ses ruines. Le procédé est critiquable, surtout si l’on est féru d’histoire ; il n’empêche qu’il permet aux profanes de s’approprier davantage les lieux et d’en ressentir pleinement la majesté. Cette première approche du monde minoen n’en est que plus fascinante. Elle invite ainsi à d’autres visites, moins spectaculaires, mais plus authentiques : les vestiges du palais de Phaistos au sud de l’île, les rues et bâtiments de la petite cité de Gournia qui est si bien conservée qu’on l’a baptisée « la Pompéi minoenne » et, bien sûr, les collections du Musée archéologique d’Héraklion, riches de nombreuses fresques de Knossos, de sarcophages, de statuettes de déesses aux serpents, de bijoux, sceaux et céramiques et, surtout, du disque de Phaistos, présenté comme le plus ancien texte imprimé au monde.

Près de trois millénaires après Hésiode et Homère, la Grèce est toujours associée à sa mythologie, ses dieux, ses héros et leurs tragédies. Un imaginaire au sein duquel la Crète tient une place prépondérante.

La Crète est une villégiature incontournable pour qui aime la mythologie grecque. Théâtre de nombreux mythes parmi les plus connus, elle les raconte à ses visiteurs à travers ses vestiges, ses artefacts et parfois même ses paysages. C’est ainsi que l’on peut visiter non pas une, mais deux grottes où Zeus, qui, en plus de faire jaillir la foudre, semble avoir eu le don d’ubiquité, aurait vu le jour ! L’une est située tout près du village de Psychro, sur le plateau de Lassithi, dans le sud-est de l’île. L’autre est au cœur de la Crète, sur les flancs du mont Ida, le plus haut sommet insulaire.

Toujours vert

Le roi des dieux olympiens est également associé à un platane pas comme les autres : celui-là reste éternellement vert, à la différence de ses congénères qui, pour rappel, sont des arbres à feuilles caduques. Il est l’une des curiosités du site archéologique de Gortyne, l’antique capitale de la Crète romaine. Il faut le savoir cependant : il n’a rien d’unique. On recense une trentaine de spécimens similaires sur toute l’île, tous issus d’une même essence endémique, baptisée platanus orientalis variété cretica. Une mutation génétique ? Certainement. Sauf que les îliens s’accrochent à une explication bien différente : selon eux, la persistance du feuillage du platane de Gortyne est d’origine divine. Ils prétendent en effet que l’arbre a gagné son ramage éternellement verdoyant après avoir abrité les amours de Zeus et d’Europe.

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L’histoire en quelques mots ? Du haut du mont Ida, Zeus aperçoit sur les rives de la Phénicie (l’actuel Liban) la plus belle des princesses : Europe. Entourée de quelques amies, la jeune femme cueille innocemment des fleurs. Fou de désir, le dieu imagine un stratagème pour le moins tordu : il se change en un magnifique taureau d’une blancheur éclatante, doux et docile, et se transporte tout près de son élue. Sa beauté et son calme inspirent aussitôt confiance à la jolie Levantine qui s’approche, caresse l’animal, puis, intriguée, s’assoit sur son dos. À peine est-elle installée que le taureau bondit vers la mer pour une folle traversée jusqu’à la Crète. Incapable de descendre, Europe se cramponne à ses cornes, effrayée bien que Zeus finisse par lui dévoiler sa véritable identité et l’assure qu’il ne veut lui faire aucun mal. Sitôt arrivé sur les rivages crétois, près de Gortyne, le dieu des dieux reprend forme humaine et s’unit à Europe, sous le fameux platane. #MeToo !

Platane de Zeus Gortyne Crète

Le platane de Zeus, sur le site archéologique de Gortyne (© Adobe Stock/Viliam)

Privé de sorties !

Il existe un autre site mythique à proximité de Gortyne : la grotte du Labyrinthe (malheureusement fermée au public, depuis plusieurs années). Connu des Crétois depuis toujours, exploré par les archéologues dès le XIXe siècle, ce réseau complexe de galeries souterraines serpente dans les profondeurs de la colline de Messara, près du village de Kastelli. Au total, il compte 2 500 mètres de chambres et tunnels, tous creusés par l’homme. Sa vocation la plus vraisemblable ? C’est une carrière dans laquelle les habitants de Gortyne ont puisé les tonnes de pierres nécessaires à l’expansion de leur cité, à la construction de ses thermes, de son hippodrome, de son théâtre, de son odéon, de ses aqueducs… Mais là encore, les locaux, voire même quelques érudits, renient l’évidence pour associer l’endroit à un épisode mythologique : celui du Labyrinthe.

Pour comprendre, retournons sous le platane de Gortyne sous lequel Zeus et Europe ont pique-niqué à moitié. De leur union naissent trois fils, dont Minos, premier roi de Crète. Pour prouver à son peuple qu’il a l’écoute des dieux, celui-ci demande à tonton Poséïdon de lui offrir un taureau blanc, non sans lui promettre de le sacrifier en retour pour célébrer la prodigalité du dieu des océans. Ce dernier s’exécute, le peuple est en extase et le taureau, lui, est… sauvé ! Minos, trouvant l’animal digne de sa majesté, décide en effet de le garder dans son étable et conduit un vulgaire bestiau jusqu’à l’autel sacrificiel. Vexé par cette substitution, l’oncle prend sa revanche en jetant un sort à Pasiphaé, l’épouse de son insolent neveu : il inspire à la reine un désir fou pour le bovidé. Celle-ci s’en va donc trouver Dédale, un architecte athénien, pour qu’il lui invente une machine propre à satisfaire ses pulsions zoophiles. Le Grec construit alors une vache en bois recouverte de peau, dans laquelle Pasiphaé se glisse pour offrir son intimité à la virilité taurine. Manque de bol, la dame tombe enceinte et accouche d’un adorable bambin : le Minotaure, un homme à tête de taureau qui ne se nourrit que de chair humaine. Minos convoque le même Dédale et lui commande une prison dont le monstre ne saurait sortir. Ce que l’architecte fait en créant son Labyrinthe, une structure gigantesque et complexe, pleine de couloirs, de culs-de-sac et de détours.

Minotaure mythologie Crète

Knossos, vaste dédale

Les souterrains de la colline de Messara sont-ils vraiment les gardiens du Minotaure ? On peut parier que non. Ont-ils au moins inspiré le mythe ? Sans doute pas davantage, l’histoire de Dédale circulant avant même que le premier bloc de calcaire ne soit extrait de cette vaste carrière. Le Minotaure et consort ne seraient donc que pures inventions ? Pas nécessairement. Il est fort possible que cet imaginaire ait pris racine non loin d’Héraklion, la capitale crétoise, sur la colline de Kephala, là où, en 1900, sir Arthur Evans, un archéologue britannique, a mis au jour le plus ancien palais royal d’Europe : celui de Knossos. À son zénith, vers 1500 avant Jésus-Christ, cet ensemble monumental s’étendait sur plus de 20 000 m2 et comptait la bagatelle de 1 300 pièces différentes, reliées les unes aux autres par un enchevêtrement de galeries et d’escaliers. Si l’on en croit certains récits d’époque, on avait toutes les chances de s’y perdre si l’on n’était pas accompagné par un membre du palais. Découvrant cette complexité au fil de ses fouilles, Evans a développé une théorie audacieuse : le palais royal n’est autre que le Labyrinthe originel, l’endroit qui, à défaut d’abriter le roi Minos et son therianthrope de beau-fils, a décidé de la fable du Minotaure et de sa prison infernale.

© Unsplash/Qingqing Cai (1), Martijn Vonk (2&3) - Pixabay/Götz Friedrich (4)

Il est aujourd’hui très facile de quitter le palais de Knossos. En revanche, à certaines périodes de l’année, quand la Crète fait le plein de vacanciers, il est bien plus difficile d’y entrer ! Il est d’ailleurs conseillé de s’y rendre de très bonne heure, sur le coup des huit heures (neuf en hiver), pour profiter du site dans un calme et une lumière propices à la découverte de son architecture, de sa célèbre salle du trône et des nombreuses fresques colorées qui capturent des scènes de vie quotidienne ou des cérémonies rituelles. Des vestiges qui, parfois, semblent trop beaux pour être vrais. Normal, ils ne le sont pas tout à fait ! Evans a ripoliné et cimenté pas mal de décors pour donner du lustre à ses ruines. Le procédé est critiquable, surtout si l’on est féru d’histoire ; il n’empêche qu’il permet aux profanes de s’approprier davantage les lieux et d’en ressentir pleinement la majesté. Cette première approche du monde minoen n’en est que plus fascinante. Elle invite ainsi à d’autres visites, moins spectaculaires, mais plus authentiques : les vestiges du palais de Phaistos au sud de l’île, les rues et bâtiments de la petite cité de Gournia qui est si bien conservée qu’on l’a baptisée « la Pompéi minoenne » et, bien sûr, les collections du Musée archéologique d’Héraklion, riches de nombreuses fresques de Knossos, de sarcophages, de statuettes de déesses aux serpents, de bijoux, sceaux et céramiques et, surtout, du disque de Phaistos, présenté comme le plus ancien texte imprimé au monde.

POURSUIVEZ VOTRE DÉCOUVERTE DE LA CRÈTE...

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DÉCOUVERTE DE LA CRÈTE...

Les quatre fantastiques

Héraklion, La Canée, Réthymnon et Agios Nikolaos : il vous faut absolument inscrire tout ou partie de ce quatuor citadin à votre roadbook. Et là, nul besoin d’être télépathe pour entendre ce que vous pensez de notre conseil : « si c’est pour courir les villes, à quoi bon aller dans une île ? ». Nous ne saurions vous donner tort. À une exception près : la Crète, évidemment !

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Lassithi break

L’âme de la Crète vous est servie sur un plateau : celui du Lassithi. Perchée à plus de 800 mètres d’altitude, entourée de hautes montagnes, cette vaste plaine constellée de moulins est tout à la fois le berceau de Zeus, un haut lieu de l’histoire insulaire, le garde-manger de l’île et l’une de ses contrées les plus authentiques. Excusez du peu !

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Raki Tsikoudia Crète

Le verre de l'amitié

En Crète, où que vous alliez, on vous offre toujours un petit verre de tsikoudiá, la version locale du raki grec. On le boit toujours volontiers, sans se soucier de l’heure, de sa soif et même de ses arômes, juste parce que cette eau-de-vie issue du raisin a un goût exquis, sans égal : celui de l’amitié et du partage.

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Un déjeuner plus que parfait

Vous connaissez sa réputation : la cuisine crétoise est excellente pour la santé. Bonne nouvelle : elle est aussi... excellente ! Pas de fioritures, beaucoup de nature : elle vous régale de recettes ancestrales qui vous transforment un terroir pas bien riche en assiettes généreuses.

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